Nom de l’auteur/autrice :Wilikijo

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5. Entrepreneur débutant ou aspirant entrepreneur : Les premiers pas administratifs et comptables des entreprises maliennes

Créer une entreprise au Mali nécessite le respect d’un certain nombre de formalités administratives, fiscales et comptables. Ces démarches sont essentielles pour assurer une gestion saine et légale de l’activité. Voici les principales étapes à suivre pour bien démarrer. 1. Immatriculation, fiscalité de départ et ouverture de compte bancaire Immatriculation au RCCM Toute entreprise souhaitant exercer légalement une activité au Mali doit être inscrite au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM). Cette immatriculation constitue l’acte de naissance juridique de l’entreprise, lui conférant une personnalité morale distincte de celle de ses fondateurs. La démarche peut être effectuée :• Auprès du Guichet Unique de l’Agence pour la Promotion des Investissements (API-Mali),• Ou directement au Tribunal de Commerce, par l’intermédiaire d’un notaire. Les documents généralement requis :• Statuts de la société (pour les formes sociétaires),• Pièces d’identité des fondateurs,• Adresse du siège social,• Capital social (pour les sociétés),• Certificat de résidence,• Casier judiciaire ou déclaration sur l’honneur,• Certificat de nationalité (pour les entreprises individuelles),• Autorisation d’exercice (pour les secteurs réglementés comme les BTP ou l’enseignement). Remarque : Le certificat d’immatriculation au NINA (Numéro d’Identification Nationale) est automatiquement délivré après l’insertion au RCCM. Obtention du NIF (Numéro d’Identification Fiscale) Dans les 10 jours suivant l’immatriculation au RCCM, l’entreprise doit effectuer une déclaration d’existence auprès de la Direction Générale des Impôts (DGI), en vue d’obtenir son Certificat d’Immatriculation Fiscale et son NIF. Ce numéro fiscal est obligatoire pour :• Accomplir ses obligations fiscales,• Émettre des documents légaux (factures, contrats…),• Être reconnu par l’administration. Important : La déclaration fiscale devient obligatoire dès la délivrance du NIF. Choix du régime fiscal de départ Le régime fiscal dépend du chiffre d’affaires estimé et de la nature de l’activité. On distingue principalement deux régimes :• Régime réel : destiné aux PME et grandes entreprises bien structurées.• Régime synthétique : adapté aux Très Petites Entreprises (TPE) dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur à 50 millions FCFA, hors professions libérales. Le choix du régime fiscal est stratégique car il détermine :• Le mode d’imposition,• Le niveau de formalisation requis,• Les relations avec les clients, fournisseurs, et l’administration fiscale. Ouverture d’un compte bancaire professionnel L’ouverture d’un compte bancaire au nom de l’entreprise est fortement recommandée, voire indispensable, pour toute entreprise légalement constituée. Avantages :• Séparation claire entre finances personnelles et professionnelles,• Crédibilité vis-à-vis des partenaires,• Base indispensable pour toute recherche de financement futur. Une entreprise sans compte bancaire fonctionne à l’aveugle et compromet sa pérennité. 2. Tenue de la comptabilité selon le SYSCOHADA La comptabilité est bien plus qu’une obligation légale. C’est un outil de pilotage essentiel pour le bon fonctionnement de l’entreprise. Systèmes comptables recommandés Au Mali, deux régimes comptables sont prévus selon la taille de l’entreprise :• Régime normal : pour les entreprises structurées,• Régime minimal : pour les TPE et certaines PME. Documents comptables à tenir L’entreprise doit produire et conserver :• Le livre-journal,• Le grand livre,• Le livre d’inventaire,• Les états financiers annuels : bilan, compte de résultat, tableau de flux de trésorerie, et annexes. Outils de gestion comptable• Tableurs Excel adaptés,• Logiciels comptables,• Ou recours à un expert-comptable ou un cabinet externe. 3. Conseils pratiques pour rester en conformité Voici quelques bonnes pratiques pour une gestion efficace et conforme aux exigences légales :• Conserver toutes les pièces justificatives : factures, reçus, relevés bancaires (pendant au moins 10 ans).• Suivre quotidiennement la trésorerie : encaissements et décaissements.• Respecter le calendrier fiscal : déclarer les taxes et impôts comme la TVA, ITS, CFE, TL, retenues à la source, patente, IS/IBIC…• Réaliser un inventaire annuel : pour connaître l’état réel des actifs et des dettes.• Maintenir un dossier administratif à jour : RCCM, NIF, statuts, contrats, décisions d’assemblée, dossiers du personnel, etc. En conclusion Lancer une entreprise au Mali demande rigueur et anticipation. La maîtrise des obligations administratives, fiscales et comptables dès le départ permet d’éviter de nombreux pièges.Et surtout, une idée d’entreprise bien structurée est la clé pour atteindre ses objectifs à moyen et long terme. Auteur : MANGASSOUBA Ibrahim – Consultant Formateur en Fiscalité d’EntrepriseContact : ibrahimmangassouba2020@gmail.com #Apimali #dépassementdesoi, #courage, #résilience #Wilikijo #Wilikidjo WILIKIJO une entreprise qui a pour mission de promouvoir L’entrepreneuriat au Mali.

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Le TDAH au travail : quand le trouble devient un défi… et une force

Le TDAH (Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité) est souvent associé à l’enfance, aux salles de classe et aux bulletins scolaires. Pourtant, il ne disparaît pas à l’âge adulte. Il évolue. Et lorsqu’il n’est pas reconnu ni compris, il peut devenir un vrai frein dans la vie professionnelle. Comprendre le TDAH chez l’adulte Le TDAH à l’âge adulte ne se manifeste pas toujours par une agitation physique visible. Chez beaucoup de professionnels, il prend des formes plus discrètes :• difficulté à se concentrer sur une tâche longue,• oubli des échéances ou des rendez-vous,• impulsivité dans la prise de décision,• fatigue mentale due à la surcharge cognitive,• et parfois, un sentiment d’échec permanent, malgré les efforts. Dans un monde du travail exigeant, structuré, et souvent rigide, ces symptômes peuvent être mal compris et interprétés à tort comme un manque de rigueur, de sérieux ou de motivation. Un cerveau différent Il est important de comprendre que les personnes avec un TDAH n’ont pas un déficit d’intelligence ou de compétences. Bien au contraire. Elles ont souvent :• une pensée rapide et intuitive,• une grande créativité,• une capacité à trouver des solutions originales,• et une énergie débordante… quand elles sont motivées. Mais leur difficulté, c’est la régulation de l’attention. Le cerveau ne filtre pas bien les distractions, ce qui complique les tâches répétitives ou les environnements trop bruyants. Le TDAH au bureau : des défis concrets Au quotidien, cela peut se traduire par :• Des projets commencés, mais jamais terminés,• Un bureau toujours en désordre,• Des retards fréquents,• Des réunions pénibles où l’attention s’évapore après 10 minutes,• Une sensation de stress ou d’épuisement constante. Pour la personne concernée, cela crée souvent un cercle vicieux : plus elle essaie de “forcer”, plus elle s’épuise, plus elle culpabilise. Des solutions existent Le premier pas est le diagnostic. Beaucoup d’adultes découvrent leur TDAH à 30, 40 ou même 50 ans. Comprendre ce fonctionnement neurologique différent permet de se libérer de la culpabilité… et d’adapter son environnement. Voici quelques aménagements simples mais efficaces :• Travailler par courtes sessions avec des pauses régulières,• Utiliser des outils de gestion du temps (agendas numériques, minuteurs, rappels),• Prioriser les tâches en les découpant en petites étapes claires,• Travailler dans un espace calme, ou avec un casque anti-bruit,• Être transparent avec ses collègues ou managers (quand le climat le permet). Et surtout : accepter de ne pas fonctionner “comme les autres”. Ce n’est pas un défaut, c’est un fonctionnement différent. Le TDAH, aussi une force au travail Il ne faut pas oublier que le TDAH, bien compris et bien géré, peut être un atout professionnel. De nombreuses personnes concernées excellent dans des métiers créatifs, d’urgence, de terrain ou d’innovation. Là où il faut agir vite, improviser, s’adapter, créer… elles brillent. Parmi les figures célèbres suspectées ou connues pour vivre avec le TDAH : des entrepreneurs, des artistes, des inventeurs, des journalistes… Ce n’est pas une limite, c’est une particularité. Le TDAH dans le milieu professionnel est un sujet sérieux, mais plein d’espoir. Avec les bons outils, la bonne information et un minimum de bienveillance, le travail peut redevenir un lieu d’épanouissement pour toutes les personnes concernées. Parce qu’au fond, la différence ne nuit pas à la performance… à condition de la comprendre.

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Brisé par le feu, élevé par la volonté : du chaos à la lumière, l’incroyable renaissance de W. Mitchell, l’homme qui a tout perdu pour tout gagner.

Une histoire vraie de courage et de renaissance Il roulait à vive allure, à 120 km/h sur l’autoroute, libre comme le vent sur sa moto 🏍️, lorsque tout a basculé. Un instant d’inattention, un simple regard sur le bas-côté, et le destin a frappé. Quand il tourna à nouveau les yeux vers la route, il ne lui restait qu’une seconde pour réagir. Une seconde… presque rien. Et pourtant, c’était presque trop tard. Le poids lourd devant lui avait freiné brutalement, sans prévenir. Dans un réflexe désespéré, il tenta d’esquiver le choc. Sa moto glissa, raclant l’asphalte dans un vacarme effrayant, avant de s’encastrer sous le camion. Puis, le drame s’amplifia : le bouchon du réservoir sauta, l’essence se répandit… et s’enflamma. Il n’eut plus conscience de rien.La scène suivante, c’est un lit d’hôpital. Une douleur insupportable. Un corps figé. Une respiration difficile. Trois quarts de son corps carbonisés, brûlures au troisième degré. Le genre de blessures qui brisent une vie.Mais il n’a pas lâché. Pas lui. Il a refusé d’abandonner. La vie frappe encore… mais il reste debout Contre toute attente, il a recommencé à vivre, à travailler, à se reconstruire. Jusqu’au jour où, de nouveau, le sort s’est acharné : un accident d’avion. Et cette fois, le verdict est encore plus cruel : hémiplégique. Une moitié du corps paralysée. Et pourtant… il est toujours debout. Mentalement. Moralement. Vitalement. W. Mitchell : un nom, une leçon de vie Cet homme, c’est W. Mitchell. Aujourd’hui coach, conférencier motivateur, entrepreneur à succès… et véritable légende vivante.À plus de 80 ans, il vit dans le Colorado, entouré d’amour, de respect, et d’une force intérieure presque surhumaine.Malgré ses cicatrices visibles, malgré la douleur permanente, il a connu plus de succès, de bonheur et d’amour que la plupart d’entre nous oseraient rêver.Il a noué des relations avec les personnalités les plus influentes des États-Unis.Il est devenu millionnaire grâce à ses affaires.Il s’est présenté au Congrès, avec un slogan devenu mythique : « Élisez-moi, ça vous changera de tous ces visages angéliques. » Et ce n’est pas tout. Il a aussi eu une relation profonde et extraordinaire avec une femme formidable. Il a même mené une campagne pour devenir vice-gouverneur du Colorado. Avec le sourire. La grande leçon W. Mitchell aurait pu se considérer comme maudit. Mais il a choisi une autre voie : celle de la résilience, du courage, et de la victoire sur soi.Il est la preuve vivante que même les pires tragédies peuvent devenir le tremplin d’une grandeur inespérée. Alors toi qui lis ces lignes… Peu importe ce que tu traverses. Peu importe à quel point la vie semble injuste.Rappelle-toi cette vérité : tu es plus fort que tu ne le crois.Et parfois, la douleur est le début d’un tout nouveau chapitre. dépassementdesoi, #courage, #résilience #Wilikidjo #WILIKIJO WILIKIJO une entreprise qui a pour mission de promouvoir L’entrepreneuriat au Mali.

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4 . Entrepreneur débutant ou aspirant entrepreneur : Comprendre la différence entre Chiffre d’Affaires, Marge et Rentabilité – les clés de la performance financière

Dans le monde de l’entrepreneuriat, il est fondamental de bien maîtriser certaines notions financières pour assurer la pérennité et la croissance de son activité. Parmi elles, trois indicateurs sont souvent mal compris ou confondus : le chiffre d’affaires, la marge, et la rentabilité. Pourtant, chacun joue un rôle distinct dans l’évaluation de la santé financière d’une entreprise. Cet article a pour but d’expliquer ces notions de manière simple et concrète, afin d’aider les jeunes entreprises à mieux piloter leur performance. 1. Le Chiffre d’Affaires (CA) Le chiffre d’affaires représente le total des ventes de biens ou de services réalisées par une entreprise sur une période donnée (mois, trimestre, année). C’est un indicateur de volume : il montre combien l’entreprise a vendu, mais ne dit rien sur ce qu’elle a gagné réellement. Par exemple, une entreprise peut générer du chiffre d’affaires à partir de plusieurs sources :• Les abonnements ou services récurrents ;• La vente de produits physiques ou numériques ;• Les prestations de service ;• Les revenus publicitaires ou sponsorings. NB : Le chiffre d’affaires ne tient pas compte des coûts engagés pour produire ou vendre. Il ne faut donc pas le confondre avec le bénéfice. 2. La Marge : Brute et Nette La marge permet de savoir combien l’entreprise gagne réellement sur ce qu’elle vend. On distingue généralement deux types de marge : a. La Marge Brute Elle correspond à la différence entre le chiffre d’affaires et le coût direct des produits ou services vendus (matières premières, fabrication, transport lié à la production, etc.). Exemple :Un produit est vendu à 5 000 F CFA.Son coût de production est de 3 000 F CFA.→ Marge brute = 2 000 F CFA. b. La Marge Nette Elle tient compte de toutes les charges de l’entreprise : salaires, loyers, frais de marketing, outils numériques, impôts, etc. Elle reflète donc le profit global. Suite de l’exemple :Si l’entreprise a 1 500 F CFA de charges supplémentaires par vente,→ Marge nette = 500 F CFA. Résumé :• Marge brute = rentabilité d’un produit.• Marge nette = rentabilité de l’entreprise entière. 3. La Rentabilité La rentabilité est la capacité de l’entreprise à générer des bénéfices après avoir couverts tous ses coûts (fixes et variables). Une entreprise peut avoir un chiffre d’affaires élevé mais ne pas être rentable si ses dépenses sont mal maîtrisées. Pourquoi surveiller la rentabilité ? Parce que seule une entreprise rentable peut :• Se développer durablement,• Résister aux imprévus,• Attirer des partenaires ou investisseurs. Comment améliorer sa rentabilité ? Voici quelques leviers pour renforcer la rentabilité de votre entreprise :• Augmenter les marges : en ajustant les prix de vente ou en réduisant les coûts de production.• Réduire les coûts fixes : loyer, abonnements, charges inutiles…• Optimiser les coûts variables : transport, emballage, sous-traitance.• Calculer le seuil de rentabilité : c’est le montant minimum de chiffre d’affaires à atteindre pour ne pas être en perte. En résumé : En conclusion Pour une jeune entreprise, comprendre et maîtriser les notions de chiffre d’affaires, marge et rentabilité est indispensable pour prendre de bonnes décisions financières. Il ne suffit pas de vendre beaucoup : il faut vendre intelligemment, en gardant toujours un œil sur ce que l’entreprise gagne réellement. dépassementdesoi, #courage, #résilience #Wilikidjo #EntrepreneuriatParExcellence #WILIKIJO #DG #PDG #CEO #OHADA #Gérant #Exploitant WILIKIJO une entreprise qui a pour mission de promouvoir L’entrepreneuriat au Mali.

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#3 . Entrepreneur débutant ou aspirant entrepreneur : Comprendre le capital social et la répartition des pouvoirs dans une entreprise

Lorsqu’on décide de créer une entreprise, il ne suffit pas d’avoir une idée brillante : il faut aussi poser des bases juridiques, financières et organisationnelles solides. Parmi ces fondations, le capital social et les parts sociales jouent un rôle central. Voici un guide simple pour comprendre leur fonctionnement, ainsi que la répartition des rôles dans une entreprise. 1. Qu’est-ce que le capital social ? Le capital social représente la somme des apports (en argent, en nature ou en industrie) que les associés ou actionnaires s’engagent à verser lors de la création de l’entreprise. Ce montant est voté et fixé dès le départ pour permettre le démarrage des activités. Exemple :Supposons qu’une entreprise ait besoin de 10 000 000 FCFA pour se lancer. Cette somme devient le capital social. 2. Les parts sociales : une clé de répartition Si plusieurs personnes décident de créer l’entreprise ensemble, chacun contribue selon ses capacités financières. Leur participation est représentée sous forme de parts sociales, c’est-à-dire des titres de propriété sur une portion du capital. Exemple de répartition :• Personne A : 5 000 000 FCFA → Actionnaire majoritaire• Personne B : 3 000 000 FCFA• Personne C : 2 000 000 FCFA Il est aussi tout à fait possible qu’une seule personne finance la totalité du capital social, et possède donc 100 % des parts sociales. 3. Actionnaire majoritaire : quel pouvoir ? L’actionnaire majoritaire est celui qui détient la plus grande part du capital social. Cependant, il est important de savoir que ce n’est pas forcément lui qui dirige l’entreprise au quotidien. 4. PDG, DG, et fonctions opérationnelles Le Président-Directeur Général (PDG) ou le Directeur Général (DG) est la personne désignée pour gérer le fonctionnement de l’entreprise. Son rôle est opérationnel : il prend les décisions courantes, gère les équipes, pilote les activités et met en œuvre la stratégie définie. Ce poste doit être confié à une personne compétente, capable de comprendre tous les aspects de l’entreprise et de la faire évoluer. Le PDG ou DG agit selon un plan directeur approuvé par tous les actionnaires. 5. Qui prend les grandes décisions ? Même si le PDG gère au quotidien, certaines décisions importantes nécessitent l’accord du ou des actionnaires :• Changement de direction• Crise majeure• Fusion ou investissement massif• Établissement ou modification du plan stratégique Dans ces cas-là, l’actionnaire majoritaire a le dernier mot, toujours dans l’intérêt de l’entreprise et des parties prenantes. 6. Le rôle de l’administrateur indépendant Pour renforcer la gouvernance, une entreprise peut désigner un administrateur indépendant. Ce dernier a pour mission de contester ou d’encadrer les décisions qui pourraient nuire à l’entreprise. Son objectif : défendre l’intérêt collectif, et non celui d’un individu. 7. Vers une gouvernance organisée : le conseil d’administration Lorsque l’entreprise grandit et adopte un statut plus complexe (comme une SA – Société Anonyme), elle peut mettre en place un conseil d’administration. Ce conseil regroupe :• Les actionnaires principaux• Le PDG / DG• Des administrateurs indépendants Ensemble, ils élisent un Président du Conseil d’Administration (PCA), garant d’un fonctionnement équilibré. 8. Une réalité à changer : culture d’entreprise et pouvoir absolu Dans certaines pratiques courantes, l’actionnaire majoritaire pense pouvoir tout diriger :• Il impose son nom à l’entreprise• Il choisit seul le logo et les couleurs• Il nomme des membres de sa famille à tous les postes• Il gère personnellement la comptabilité… Résultat : une gouvernance opaque, des conflits internes, et souvent… l’échec à moyen terme. Apprenons à structurer nos entreprises Construire une entreprise solide, ce n’est pas imposer son pouvoir, c’est mettre en place un système où les rôles sont clairs, les responsabilités partagées, et l’intérêt collectif prioritaire. Formons-nous, structurons-nous, pour créer des entreprises capables de durer au-delà de notre existence. dépassementdesoi, #courage, #résilience #Wilikidjo #EntrepreneuriatParExcellence #WILIKIJO #DG #PDG #CEO #OHADA #Gérant #Exploitant WILIKIJO une entreprise qui a pour mission de promouvoir L’entrepreneuriat au Mali.

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Fortunes de milliardaires : ce que vous ignorez sur les chiffres affichés

Jeff Bezos, Elon Musk, Aliko Dangote… Ces noms évoquent immédiatement des sommes astronomiques. Pour beaucoup, ces hommes possèdent littéralement des centaines de milliards de dollars sur leurs comptes bancaires. Pourtant, la réalité est bien différente. Quelques chiffres pour commencer : Mais ces chiffres ne représentent pas de l’argent liquide disponible en banque. Alors, de quoi parle-t-on exactement quand on évoque la fortune d’un milliardaire ? Ce que cache réellement une fortune La richesse déclarée d’un individu comme Musk ou Bezos est en réalité le résultat d’un calcul complexe, basé sur plusieurs paramètres économiques et financiers. Voici les principaux éléments pris en compte :1. La valeur nette des entreprises qu’il détient, exprimée en pourcentage d’actions (par exemple, Jeff Bezos détient encore une part importante d’Amazon).2. La valorisation future de ces entreprises, généralement projetée sur au moins trois ans, toujours exprimée en actions.3. Les investissements dans d’autres entreprises, là aussi évalués en pourcentage de participation.4. La valorisation anticipée de ces investissements, sur une période minimale de trois ans.5. La valeur de leurs actifs immobiliers : villas, immeubles, terrains, etc.6. La valeur de leurs équipements opérationnels : machines, véhicules, outils technologiques, etc.7. La puissance de leur réseau intégré : plateformes en ligne, présence sur les marchés financiers, influence commerciale, contrats de représentation, etc. Une fois tous ces éléments monétisables évalués, on obtient une estimation de la fortune… à laquelle il faut encore soustraire les dettes, créances, taxes et autres engagements financiers. Le mythe du milliardaire « plein de cash » Contrairement à ce que l’on pense souvent, un milliardaire ne dispose que de très peu d’argent liquide. En réalité, une fortune de 1 milliard d’euros peut ne représenter que 10 millions d’euros de cash disponible. Le reste est immobilisé dans des actifs. Mais cela ne les empêche pas de vivre dans le luxe, car les riches fonctionnent sur un système d’échanges de valeur. Ils pratiquent ce qu’on appelle le remplacement rotatif : « Je te cède 1 % de mon entreprise, et tu me donnes cet immeuble. La banque gère le montage financier. » Ce n’est donc pas le cash qui fait la richesse, mais les biens, les valeurs d’actifs, et surtout la capacité à générer ou attirer de la valeur à tout moment. A retenir sur les milliardaires Ne vous laissez pas impressionner par les chiffres bruts. La richesse est relative, complexe et surtout stratégique. Les véritables riches ne sont pas ceux qui ont le plus de liquidités, mais ceux qui possèdent les leviers économiques qui font tourner le monde. #dépassementdesoi, #courage, #résilience #Wilikidjo #EntrepreneuriatParExcellence #WILIKIJO WILIKIJO une entreprise qui a pour mission de promouvoir L’entrepreneuriat au Mali.

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Citations inspirantes sur l’argent, l’épargne, la richesse et les dépenses

L’argent fait partie intégrante de nos vies. Mais comprendre sa vraie valeur, sa gestion et son impact sur notre liberté demande une certaine sagesse. Voici une sélection de citations puissantes pour mieux réfléchir à notre rapport à l’argent. 1. Gagner de l’argent : ce n’est pas toujours être riche « Il y a une différence gigantesque entre gagner beaucoup d’argent et être riche. »— Marlène Dietrich « L’argent est généralement attiré et non poursuivi. »— Jim Rohn « L’argent est multiplié en valeur pratique en fonction du nombre de W que vous contrôlez dans votre vie : ce que vous faites, quand vous le faites, où vous le faites et avec qui vous le faites. J’appelle cela le « multiplicateur de liberté ».— Timothy Ferriss, La semaine de 4 heures 2. Épargner : la vraie richesse commence ici « Un fait simple et difficile à apprendre est que le moment idéal pour économiser de l’argent, c’est quand on en a. »— Joe Moore « L’habitude d’épargner est en soi une éducation ; elle favorise toutes les vertus, enseigne le renoncement à soi, cultive le sens de l’ordre, entraîne à la prévoyance et élargit ainsi l’esprit. »— T.T. Munger « L’important n’est pas combien d’argent vous gagnez, mais combien vous en gardez, à quel point il travaille dur pour vous, et combien de générations vous le conservez. »— Robert Kiyosaki « Le moyen le plus rapide de doubler votre argent est de le plier en deux et de le mettre dans votre poche arrière. »— Will Rogers « Vous devez prendre le contrôle de votre argent, sinon son absence vous contrôlera à jamais. »— Dave Ramsey 3. La richesse : un équilibre entre liberté et valeur « C’est bien d’avoir de l’argent et des choses que l’argent peut acheter, mais c’est bien aussi de vérifier qu’on n’a pas perdu les choses que l’argent ne peut pas acheter. »— George Horace Lorimer « Si nous contrôlons nos richesses, nous serons riches et libres. Si notre richesse nous commande, nous sommes vraiment pauvres. »— Edmund Burke « Si vous voulez être riche… pensez à épargner autant qu’à obtenir. Finissez donc vos coûteuses folies, et vous n’aurez plus autant de raisons de vous plaindre des temps difficiles. »— Benjamin Franklin, Le chemin de la richesse 4. Dépenser : l’intelligence financière au quotidien « Ne dépensez jamais votre argent avant de l’avoir. »— Thomas Jefferson « Ne me dis pas où sont tes priorités. Montre-moi où tu dépenses ton argent, et je te dirai ce qui compte pour toi. »— James W. Frick « Beaucoup de gens pensent qu’ils ne sont pas doués pour gagner de l’argent, alors qu’ils ne savent pas comment l’utiliser. »— Frank A. Clark « Beaucoup de gens ne prennent pas soin de leur argent jusqu’à ce qu’ils soient presque à bout, et d’autres font la même chose avec leur temps. »— Johann Wolfgang von Goethe « L’argent n’est qu’un outil. Il vous emmènera où vous le souhaitez, mais il ne vous remplacera pas en tant que chauffeur. »— Ayn Rand, Atlas Shrugged « Une personne sage devrait avoir de l’argent dans la tête, mais pas dans le cœur. »— Jonathan Swift #Wilikidjo #EntrepreneuriatParExcellence #WILIKIJO WILIKIJO une entreprise qui a pour mission de promouvoir L’entrepreneuriat au Mali.

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Entrepreneur débutant ou aspirant entrepreneur : DG, PDG, CEO, Gérant, Exploitant; quelle est la vraie signification de ces titres ?

Dans le monde de l’entrepreneuriat, il est courant d’entendre des appellations telles que DG, PDG, CEO, gérant ou encore exploitant. Pourtant, ces titres sont souvent utilisés à tort, sans tenir compte de leur signification juridique réelle. Il est donc important de faire la lumière sur ces appellations, surtout à la lumière des dispositions de l’OHADA (Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires), qui encadrent le droit des sociétés dans plusieurs pays africains, dont le Mali. Pourquoi ces distinctions sont-elles importantes ? Chaque statut juridique d’entreprise correspond à un mode d’organisation précis, avec des responsabilités spécifiques pour le ou les dirigeants. Les titres ne sont pas choisis au hasard : ils sont définis par la loi et dépendent du type de société créé. Mal utiliser un titre peut donc prêter à confusion, voire à des erreurs dans les documents officiels ou fiscaux. 1. Les Entreprises Individuelles : le titre d’Exploitant Dans le cas d’une entreprise individuelle, c’est-à-dire une activité exercée en nom propre sans personnalité juridique distincte, le dirigeant porte le titre d’“exploitant” (ou entrepreneur individuel). À retenir : Une personne physique à la tête d’une entreprise individuelle ne doit pas s’appeler DG ou PDG, car ces appellations sont réservées aux sociétés. Le terme correct est “exploitant”. 2. Les SARL, SARLU, SNC et SCS : le titre de Gérant Dans les sociétés suivantes :• SARL (Société À Responsabilité Limitée),• SARLU (SARL Unipersonnelle),• SNC (Société en Nom Collectif),• SCS (Société en Commandite Simple), Le ou les dirigeants portent le titre de gérant. Le gérant est la personne physique (ou parfois morale) nommée pour représenter la société et en assurer la gestion quotidienne, dans les limites définies par les statuts. Exemple : Un entrepreneur à la tête d’une SARL ne devrait pas se faire appeler PDG, mais gérant. 3. Les Sociétés Anonymes (SA ou SAS) : les titres de PDG, DG, PCA C’est dans le cadre des sociétés anonymes (SA) ou parfois dans les SAS (sociétés par actions simplifiées) qu’on retrouve les appellations comme PDG, DG ou PCA. Selon l’acte uniforme de l’OHADA :• Une SA avec conseil d’administration peut être dirigée :• soit par un Président-Directeur Général (PDG),• soit par un Président du Conseil d’Administration (PCA) et un Directeur Général (DG). Le PDG cumule les fonctions de PCA et de DG, il préside donc le conseil d’administration et assure également la gestion exécutive. Capital minimum d’une SA :• 10 millions FCFA pour les SA classiques ;• 100 millions FCFA pour les SA qui font appel public à l’épargne. 4. CEO : un terme anglo-saxon équivalent à DG ou PDG CEO signifie Chief Executive Officer. C’est une appellation d’origine anglo-saxonne qui désigne le principal dirigeant d’une entreprise. Selon les pays, ce titre correspond :• soit au Directeur Général (DG),• soit au Président-Directeur Général (PDG). Le terme CEO est souvent utilisé dans les environnements internationaux ou dans les startups pour donner un aspect moderne ou global, mais il n’a pas de reconnaissance juridique dans les textes OHADA. Son usage reste donc symbolique ou marketing, et ne remplace pas les appellations juridiques officielles. Conclusion : choisissez le bon titre selon votre statut juridique Voici un récapitulatif simple : Conseil aux entrepreneurs : Adoptez un titre conforme à la forme juridique de votre entreprise. Cela renforcera votre crédibilité, facilitera vos démarches administratives, et évitera toute confusion avec les partenaires ou les institutions. Apimali #dépassementdesoi, #courage, #résilience #Wilikidjo #EntrepreneuriatParExcellence #WILIKIJO #DG #PDG #CEO #OHADA #Gérant #Exploitant WILIKIJO une entreprise qui a pour mission de promouvoir L’entrepreneuriat au Mali.

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Atelier de Formation : Analyser et Interpréter des Données Scientifiques avec l’IA

Dans un monde où les données scientifiques sont de plus en plus volumineuses et complexes, l’intelligence artificielle (IA) se présente comme un outil indispensable pour les chercheurs et les professionnels. Cet atelier, intitulé « Analyser et Interpréter : IA pour l’Analyse de Données », vous propose de maîtriser les techniques de prétraitement et de modélisation assistées par l’IA. Objectifs de la Session Cette session pratique vous permettra de : Programme Détaillé 1. Prétraitement et Nettoyage des Données 2. Exploration Statistique et Modélisation 3. Atelier Pratique Informations Pratiques Taux de conversion : 1 EUR = 655,96 XOF (au 20/05/2025). Comment S’Inscrire ? Pour réserver votre place, cliquez sur le lien suivant :https://checkout.revolut.com/pay/ Pourquoi Participer ? Cet atelier est conçu pour les chercheurs, les data scientists et les professionnels qui souhaitent gagner du temps et améliorer la qualité de leurs analyses grâce à l’IA. Que vous soyez débutant ou expérimenté, vous repartirez avec des compétences concrètes et applicables immédiatement. Ne manquez pas cette opportunité de transformer vos données brutes en résultats exploitables avec l’aide de l’IA ! Wilikijo #WILIKIJO #Wilikidjo WILIKIJO une entreprise qui a pour mission de promouvoir L’entrepreneuriat au Mali.

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#2 . Entrepreneur débutant ou aspirant entrepreneur : tout savoir sur la création d’entreprise au Mali et dans l’espace OHADA

La création d’une entreprise au Mali s’inscrit dans le cadre des règles établies par l’OHADA (Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires), qui vise à sécuriser les affaires et à encourager les investissements. L’OHADA a mis en place des Actes Uniformes, notamment : 1. L’Entreprise Individuelle L’entreprise individuelle est la forme la plus simple de création d’entreprise. Elle appartient à une seule personne et n’a pas de personnalité morale distincte de son propriétaire. Son patrimoine est confondu avec celui du promoteur, qui est responsable des dettes de l’entreprise.• Coût de création : 10 000 F CFA.• Procédures administratives : Exclusivement gérées par l’API-Mali (Agence de Promotion des Investissements). 2. La Création d’une Société Contrairement à l’entreprise individuelle, la société est une entité juridique distincte de ses fondateurs. Sa création nécessite un acte authentique appelé statut, qui définit :• La forme juridique.• Le nom de la société.• L’objet social.• Les apports des associés.• Le capital social.• Le mode de gestion et de fonctionnement.• L’affectation des résultats. Les fondateurs d’une société sont appelés associés (dans les sociétés de personnes ou mixtes) ou actionnaires (dans les sociétés de capitaux). 3. Les Formes Juridiques des Sociétés dans l’espace OHADA L’OHADA reconnaît cinq formes juridiques de sociétés : Les Sociétés de Personnes 1. SNC (Société en Nom Collectif) :• Tous les associés sont commerçants ou le deviennent.• Responsabilité solidaire et illimitée des associés.• Apports possibles : numéraire, nature, industrie.• Aucun capital minimum requis. 2. SCS (Société en Commandite Simple) :• Deux types d’associés : commanditaires (apporteurs de fonds, responsabilité limitée) et commandités (commerçants, responsabilité illimitée).• Les commanditaires ne doivent pas figurer dans la dénomination sociale.• Aucun capital minimum requis. Les Sociétés Mixtes 3. SARL (Société à Responsabilité Limitée) :• Combine les caractéristiques des sociétés de personnes et de capitaux.• Peut être créée par un ou plusieurs associés.• Responsabilité limitée aux apports.• Capital minimum : 5 000 F CFA. Les Sociétés de Capitaux 4. SA (Société Anonyme) :• Créée par un ou plusieurs actionnaires.• Capital minimum : 10 millions ou 100 millions F CFA selon le type de SA.• Dirigeants : PDG, DG ou CEO.• Actions cotées en bourse.• Apports en numéraire et en nature (apport en industrie interdit). 5. SAS (Société par Actions Simplifiée) :• Forme simplifiée de société de capitaux.• Capital librement fixé par les actionnaires.• Ne peut pas faire appel public à l’épargne.• Dirigeant : Président.• Apports en numéraire, en nature et en industrie autorisés. Conclusion Chaque forme juridique présente des avantages et des inconvénients qu’il convient d’analyser avant de faire un choix stratégique. La création d’une entreprise au Mali est facilitée par l’API-Mali, qui permet d’accomplir les formalités en 72 heures. Auteur : MANGASSOUBA Ibrahim – Consultant Formateur en Fiscalité d’EntrepriseContact : ibrahimmangassouba2020@gmail.com Apimali #dépassementdesoi, #courage, #résilience #Wilikijo #Wilikidjo WILIKIJO une entreprise qui a pour mission de promouvoir L’entrepreneuriat au Mali.

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