
Envie d’arrêter de procrastiner pour finir votre liste de tâches beaucoup plus tôt ? Voici cinq techniques qui ne mentent pas.
On vous le concède, la productivité est devenue une véritable injonction à l’heure où les modèles économiques valorisent toujours plus d’efficacité et de rentabilité. L’ère du capitalisme néolibéral, renforcée par les technologies, impose une constante pression à être toujours plus productif. Un phénomène qui a mené à une normalisation du surmenage, et au développement d’une idée selon laquelle la valeur d’une personne est mesurée par sa capacité à produire. Quant à la question du bien-être, on repassera.
La meilleure solution pour enfin venir à bout de sa to-do liste reste donc de poser ses limites à son employeur. Ce qui n’empêche pas de vouloir être productif dans son boulot. Cela vise à atteindre ses objectifs plus rapidement, de libérer du temps pour d’autres activités, mais aussi d’accroître son sentiment d’accomplissement. Cela renforce non seulement la confiance en soi, mais favorise aussi la progression professionnelle et contribue à un meilleur équilibre entre vie pro et perso. Voici cinq moyens d’y arriver :
1. Créer un rituel de mise en route
Le matin, vous bondissez du lit comme un ressort et vous vous installez aussitôt derrière votre ordinateur pour ne pas perdre une minute. Et si vous mettiez votre réveil un quart d’heure plus tôt et que vous vous recentriez avant de commencer à travailler ? Il peut s’agir de se concocter une boisson chaude, de pratiquer quelques exercices de respiration profonde, ou d’écouter de la musique motivante. Une routine matinale bien structurée favorise une transition en douceur vers la productivité, en vous aidant à rester calme et concentré tout au long de la journée.
2. Préparer sa journée la veille
Pour aller directement à l’essentiel, organisez votre journée la veille. Ce simple geste ne prend que cinq minutes à peine. Pourtant, il faut des miracles niveau organisation. On rédige une to-do list de ses priorités et de ses tâches afin de s’éviter un stress inutile le matin et de développer une vision claire de ce qui nous attend. On évite également le temps d’adaptation inutile en tout début de journée, alors que notre cerveau est tout frais, et on se lance immédiatement. Planifier en amont réduit en outre l’anxiété.
3. Connaître son chronotype
Votre chronotype désigne votre propension naturelle à être plus actif à certains moments de la journée. Certains sont du matin, d’autres sont plutôt des noctambules. Connaître votre chronotype permet d’ajuster votre emploi du temps pour travailler aux moments où vous êtes le plus productif. Par exemple, si vous êtes un «lève-tôt», vous serez probablement plus concentré et créatif le matin. En revanche, les «soirées» auront plus d’énergie et d’efficacité en fin de journée. En alignant vos tâches les plus exigeantes avec vos pics d’énergie, vous optimisez votre performance et réduisez la fatigue.
4. Mettre en place des sessions de “deep work”
Cette méthode est utilisée par Bill Gates himself. Le «deep work» suggère de mettre de côté toute distraction pour entrer dans un état de concentration et de productivité extrême. On ignore sa boîte mail, on coupe ses réseaux sociaux et on s’isole de son environnement extérieur. La seule chose qui compte est le travail à traiter. On emploie ensuite la technique du « time blocking » qui consiste à diviser son temps en créneaux précis que l’on assigne chacun à une tâche bien spécifique. De cette façon, on reprend le contrôle de son temps. Cal Newport, qui est un peu l’inventeur de la méthode, recommande des sessions de travail intensives et sans interruptions sur des périodes de trois à quatre heures maximum. Entre chaque session, vous méritez une belle pause pour reprendre vos esprits, et ainsi de suite.
5. Couper les notifications
On estime qu’un employé perd en moyenne 1h30 de concentration chaque jour à cause des notifications. Parmi les distractions numériques courantes, on citera les mails intempestifs et les notifications d’Instagram, Whatsapp, Facebook et TikTok… Toutes ces micro-interruptions qui semblent a priori anodines augmenteraient en réalité de 27% le temps d’exécution d’une activité en cours. On estime qu’un employé met en moyenne plus d’une minute pour reprendre son travail après avoir consulté ses mails. Une augmentation de la charge de travail qui induit du stress, de la frustration, et une sensation de perte de contrôle. Mettez donc votre téléphone en mode avion ou activez le mode « ne pas déranger ». Si vous avez des appels importants à passer, supprimez au moins toutes les notifications venant des réseaux sociaux. Ainsi, vous aurez le sentiment de reprendre le contrôle de votre journée.
By So soir