Nom de l’auteur/autrice :Wilikijo

Nos vies sont grandement influencées par ce que nous savons, car ce que nous savons détermine les décisions que nous prendrons. Tout comme nous sommes affectés par ce que nous savons, nous sommes également affectés par ce que nous ressentons. Alors que la philosophie s’intéresse essentiellement à l’aspect logique de la vie (informations et habitudes de pensée), l’attitude se concentre principalement sur les questions émotionnelles qui affectent notre existence. Ce que nous savons détermine notre philosophie. Ce que nous ressentons à l’égard de ce que nous savons détermine notre attitude. Tout comme les pensées, les émotions ont la capacité de nous propulser vers la fortune ou le désastre. Les sentiments que nous portons en nous à l’égard des gens, de notre travail, de notre foyer, de nos finances et du monde qui nous entoure forment collectivement notre attitude. Avec la bonne attitude, les êtres humains peuvent déplacer des montagnes. Avec la mauvaise attitude, ils peuvent être écrasés par le plus petit grain de sable. L’attitude juste est l’un des fondements d’une bonne vie. C’est pourquoi nous devons constamment examiner nos sentiments à l’égard de notre rôle dans le monde et de nos possibilités de réaliser nos rêves. Pour créer le meilleur avenir possible, nous devons confronter nos sentiments à l’égard des années et des décennies à venir, mais aussi à l’égard de notre passé et de notre présent. Le passé L’une des meilleures façons d’aborder nos sentiments à l’égard du passé est de l’utiliser comme une école et non comme une arme. Nous ne devons pas nous culpabiliser à cause de nos erreurs, de nos fautes, de nos échecs et de nos pertes passées. Les événements du passé, bons et mauvais, font tous partie de l’expérience de la vie. Il est facile de se laisser submerger par le passé. Mais la bonne nouvelle est qu’il est également facile de se laisser guider par le passé et d’augmenter notre valeur. Tant que nous n’aurons pas finalement accepté le fait que nous ne pouvons rien faire pour changer le passé, nos sentiments de regret, de remords et d’amertume nous empêcheront de concevoir un avenir meilleur avec les opportunités qui s’offrent à nous aujourd’hui. Si nous parvenons à adopter une approche intelligente du passé, nous pourrons changer radicalement le cours de l’année prochaine ou plus. Le présent C’est dans le moment présent que commence notre avenir meilleur. Le passé nous a donné une multitude de souvenirs et d’expériences, et le présent nous donne l’occasion de les utiliser à bon escient. Aujourd’hui nous offre à chacun 1 440 minutes, soit 86 400 tic-tacs d’horloge. Les pauvres comme les riches ont les mêmes 24 heures d’opportunités. Le temps ne favorise personne. Aujourd’hui dit simplement : « Me voici. Qu’allez-vous faire de moi ? » La façon dont nous utilisons chaque jour est en grande partie une question d’attitude. Avec la bonne attitude, nous pouvons saisir cette journée et en faire un point de départ. La plus grande opportunité qu’offre aujourd’hui est celle de commencer le processus de changement. Il peut s’agir d’une nouvelle attitude adoptée à propos de qui nous sommes, de ce que nous voulons et de ce que nous allons faire. Aujourd’hui peut aussi être exactement comme hier, et avant-hier, et avant-hier… Tout est une question d’attitude. L’avenir Dans leur classique,  Lessons of History , Will et Ariel Durant écrivent : « Pour supporter ce qui est, nous devons nous souvenir de ce qui était et rêver des choses telles qu’elles seront un jour. » Notre attitude face à l’avenir dépend de notre capacité à le voir. Chacun d’entre nous possède la capacité inhérente de rêver, de concevoir et de vivre l’avenir grâce à notre imagination pleine d’espoir. Tout ce que l’esprit a la capacité d’imaginer, il a également la capacité de le créer. Tout comme le corps sait instinctivement comment accomplir le miracle de la santé, l’esprit sait instinctivement comment accomplir le miracle de la richesse. Mais il ne vous procurera pas de grandes récompenses s’il ne croit pas que vous les méritez. Ce qui nous amène au début du progrès – le point clé pour passer de votre passé à une meilleure attitude du présent, qui apportera avec elle des récompenses positives pour l’avenir. Votre attitude envers vous-même Ce qui est passionnant, c’est que chacun d’entre nous possède la puissance mentale, spirituelle, intellectuelle et créative nécessaire pour réaliser tout ce dont il pourrait rêver. Tout le monde en a la capacité ! Il nous faut simplement prendre davantage conscience de tout ce que nous avons déjà et passer plus de temps à peaufiner tout ce que nous sommes déjà, puis le mettre à notre service. Ce qui nous empêche de reconnaître nos dons et nos talents innés, c’est une mauvaise attitude envers nous-mêmes. Pourquoi sommes-nous si prompts à voir la valeur des autres et pourtant si réticents à la voir en nous-mêmes ? Pourquoi sommes-nous toujours prêts à applaudir les réalisations des autres et pourtant si timides à reconnaître les nôtres ? La façon dont nous nous percevons est une question de choix. S’il y a un domaine dans lequel nous ne pouvons pas nous permettre de faire défaut, c’est la connaissance et la conscience de notre propre singularité. Nous ne nous sentons pas mieux dans notre peau pour la simple raison que nous ne nous connaissons pas vraiment. Car si nous nous connaissions vraiment nous-mêmes – nos forces, nos capacités, nos ressources, la profondeur de nos sentiments, notre sens de l’humour, nos réalisations uniques – nous ne douterions plus jamais de notre capacité à créer un avenir meilleur. Chacun de nous est unique. Personne au monde ne nous ressemble. Nous sommes les seuls à pouvoir faire ce que nous faisons de spécial. Et ce que nous faisons est spécial. Nous ne gagnons peut-être pas de grands prix ni de reconnaissance publique pour nos actions, mais nous rendons le monde meilleur grâce à elles. Nous rendons nos familles plus fortes, nos bureaux plus efficaces et notre communauté plus prospère parce que nous

À l’époque où le basket professionnel commençait à peine à devenir populaire, Bill Russell, qui jouait au poste de pivot pour les Boston Celtics, était l’un des meilleurs joueurs des ligues professionnelles. Il était surtout connu pour ses capacités de rebond et de défense, mais comme beaucoup de pivots de très grande taille, Russell n’était pas vraiment un bon tireur de lancers francs. En fait, son pourcentage de réussite aux lancers francs était bien en dessous de la moyenne. Mais ce faible pourcentage ne donnait pas vraiment une idée claire des capacités de Russell en tant qu’athlète, et lors d’un match, il a réalisé une performance très convaincante. C’était le dernier match d’une série de championnat entre les Celtics et les Lakers de Los Angeles. À environ 12 secondes de la fin, les Lakers étaient menés d’un point et les Celtics avaient le ballon. Il était évident que les Lakers allaient devoir commettre une faute sur l’un des joueurs de Boston pour récupérer le ballon, et ils ont choisi de faire faute sur Bill Russell. C’était un choix parfaitement logique car, statistiquement, Russell était le pire tireur de lancers francs sur le terrain. S’il ratait son tir, les Lakers auraient probablement récupéré le ballon et auraient encore eu le temps d’essayer de gagner le match. Mais si Russell réussissait son premier lancer franc, les chances des Lakers seraient sérieusement diminuées, et s’il réussissait ses deux lancers francs, le match serait pratiquement terminé. Bill Russell avait une façon très particulière de tirer les lancers francs. Aujourd’hui, aucun joueur de basket-ball qui se respecte, où que ce soit en Amérique, n’essaierait de tirer de cette façon. Mis à part la question de savoir si c’était une façon efficace de tirer un panier, cela  avait l’air  tout simplement ridicule. Chaque fois qu’il devait tirer un lancer franc, Russell, qui mesure 2,08 m, commençait par tenir le ballon à deux mains, à hauteur de la taille. Puis il s’accroupissait et, en se redressant, il lâchait le ballon. On aurait dit qu’il essayait de lancer un seau de terre par-dessus un mur. Mais quelle que soit son apparence, dès que Russell a été victime d’une faute, il a su que les Celtics allaient gagner le match. Il en était absolument certain, car dans une situation comme celle-là, les statistiques et les pourcentages ne signifiaient rien. Il y avait un facteur bien plus important en jeu, quelque chose que personne n’a encore trouvé le moyen d’exprimer en chiffres et en décimales. En d’autres termes, Bill Russell était un joueur qui voulait assumer la responsabilité du succès ou de l’échec de son équipe. Il n’avait aucune raison de s’excuser, aucune possibilité de blâmer qui que ce soit d’autre si le match était perdu, aucune hésitation. Bill Russell voulait avoir le ballon dans ses mains et dans celles de personne d’autre. Sujet connexe :  Comment accéder au pouvoir de l’ambition Même s’il avait raté tous les lancers francs qu’il avait tentés dans sa vie, il savait qu’il allait réussir celui-là. Et c’est exactement ce qui s’est passé. C’est ce qui arrive presque toujours lorsqu’un homme ou une femme accepte avec enthousiasme et confiance ses responsabilités. J’ai toujours pensé qu’accepter ses responsabilités est l’une des plus hautes formes de maturité humaine. La volonté de se responsabiliser, de prendre ses responsabilités, est vraiment la caractéristique qui définit l’âge adulte. Tous ceux qui ont élevé des enfants savent à quel point cela est vrai. Il suffit d’observer un bébé pendant ses premières années de vie. Chaque geste, chaque expression faciale, chaque mot hésitant contient un message pour les parents du bébé. Le message est le suivant : « Je dépends totalement de toi. Je ne peux rien faire par moi-même, et même si j’essaie, je ne peux pas être tenu responsable des conséquences. Après tout, je ne suis qu’un bébé ! » Dix ou douze ans plus tard, lorsque le garçon ou la fille entrera dans l’adolescence, le message adressé aux parents sera bien sûr très différent. Il ressemblera à ceci : « Pourquoi ne me laissez-vous pas tranquille ? Je veux être totalement indépendant. Je ne veux rien faire d’autre que penser à moi. Je ne veux certainement pas accepter la responsabilité de quoi que ce soit au-delà de mes propres besoins et désirs bien définis. » Ce n’est qu’une fois adulte que les deux premiers messages – « Je dépends totalement de toi » et « Je suis totalement indépendant de toi » – se transforment finalement en « Tu peux compter sur moi », ce qui est la véritable attitude adulte. Aussi étrange que cela puisse paraître, il y a bien sûr des gens dans la trentaine et la quarantaine qui se comportent encore comme des adolescents. Et il y a même des gens dans la quarantaine et la cinquantaine qui se comportent encore comme des bébés en ce qui  concerne leur attitude  envers la responsabilité. Il peut être difficile de côtoyer ce genre de personnes, surtout si vous devez travailler avec elles, mais le grand nombre de personnes qui fuient leurs responsabilités peut également vous offrir des opportunités. Si vous décidez d’être l’un des rares à assumer ses responsabilités, vous pouvez diriger et vous le méritez. Churchill a dit : « La responsabilité est le prix de la grandeur. » Et à mon avis, c’est un prix plutôt modique à payer. By Jim Rohn WILIKIJO une entreprise qui a pour mission de promouvoir L’entrepreneuriat au Mali