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Luciane Inisse Dolo – Une entrepreneure engagée pour l’hygiène durable et l’inclusion sociale

Dans un monde où les enjeux liés à l’hygiène, à l’environnement et à l’inclusion restent cruciaux, Luciane Inisse Dolo fait figure de pionnière avec son entreprise INISSE, qu’elle a fondée et qu’elle dirige avec passion. L’histoire d’INISSE commence par un engagement personnel. En parcourant les zones rurales du Mali, Luciane est confrontée à une réalité alarmante : l’absence de solutions d’hygiène écologiques, accessibles et adaptées aux besoins des femmes, des jeunes filles et des bébés. Ce constat devient le point de départ d’une aventure humaine et entrepreneuriale. En 2023, elle lance officiellement INISSE, une entreprise sociale dédiée à la fabrication locale de couches lavables pour bébés et de kits de protections menstruelles réutilisables. Mais INISSE, ce n’est pas qu’une entreprise de production. C’est un véritable modèle d’impact social. Chaque produit est conçu dans une logique d’économie circulaire, de respect de l’environnement, et surtout, d’autonomisation des femmes. En effet, Luciane intègre à son projet une forte dimension éducative et communautaire, avec des actions de sensibilisation et de formation sur l’hygiène menstruelle et infantile, tout en favorisant l’insertion économique locale. Des produits utiles et porteurs de sens Aujourd’hui, INISSE s’adresse à un large public : parents soucieux de l’environnement, ONG, établissements scolaires, associations, et femmes vivant en milieux ruraux. L’entreprise mise sur les réseaux sociaux, les partenariats associatifs, les campagnes locales et le bouche-à-oreille pour se faire connaître et toucher sa cible. Malgré son jeune âge, l’entreprise a déjà marqué les esprits. En mai 2025, lors d’un événement communautaire à Safo, INISSE a distribué gratuitement des kits d’hygiène à des dizaines de femmes et enfants. Un moment fort en émotions, qui a rassemblé la communauté autour des valeurs de dignité et de santé durable. Une vision ambitieuse pour l’Afrique de l’Ouest Luciane ne compte pas s’arrêter là. Elle rêve de faire d’INISSE une référence régionale dans la fabrication de produits d’hygiène durables. Son ambition : créer un réseau de femmes autonomes et formées, capables de produire et diffuser ces solutions dans chaque région du Mali, et au-delà. Mais comme toute entrepreneure sociale, elle fait face à des défis. Le plus grand aujourd’hui : accroître la capacité de production tout en gardant l’impact social intact. Le financement et l’accès à des équipements professionnels demeurent également des obstacles à surmonter. Luciane Inisse Dolo – Promotrice D’INISSE Un message aux jeunes entrepreneurs À celles et ceux qui hésitent à se lancer, Luciane adresse ce message inspirant : « Croyez en votre vision, même si elle semble trop ambitieuse. Entourez-vous bien, commencez petit mais avec constance, et restez connecté à l’impact humain de ce que vous entreprenez. L’Afrique a besoin d’initiatives sincères et courageuses. » Pour en savoir plus sur INISSE : Instagram : inisse_couche_lavableTiktok : @inisse3Facebook : INISSE FacebookEmail : inisseintime@gmail.comTéléphone : +223 91 77 30 49 Apimali #dépassementdesoi, #courage, #résilience #Wilikijo #Wilikidjo WILIKIJO une entreprise qui a pour mission de promouvoir L’entrepreneuriat au Mali.

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6. Les Obligations Comptables Selon le Système Fiscal Malien

Au Mali, la tenue d’une comptabilité est une obligation légale pour toute entreprise imposable. Cette exigence est encadrée par le système fiscal national et les normes comptables de l’OHADA (Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires), qui régissent les pratiques comptables dans les États membres. Les régimes fiscaux en vigueur Le système fiscal malien distingue principalement deux régimes d’imposition :1. Le régime synthétique2. Le régime réel d’imposition Selon le régime applicable, les obligations comptables varient, mais toutes les entreprises doivent se conformer aux dispositions de l’Acte Uniforme relatif au Droit Comptable et à l’Information Financière (AUDCIF) de l’OHADA. Les obligations communes Toutes les entreprises assujetties à une obligation de comptabilité doivent tenir leurs comptes conformément aux règles définies dans l’AUDCIF. L’article 19 de cet acte énumère les livres et documents comptables obligatoires :• Le journal• Le grand livre• La balance des comptes• Le livre d’inventaire, incluant le résumé d’inventaire et les états financiers Ces documents doivent être appuyés de pièces justificatives, et conservés pendant au moins 10 ans, afin de permettre tout contrôle fiscal. Obligations spécifiques selon le régime fiscal 1. Les entreprises au régime synthétique Les entreprises relevant du régime synthétique sont tenues de tenir une comptabilité simplifiée, basée sur le Système Minimal de Trésorerie (SMT) défini par l’AUDCIF. Elles doivent ainsi disposer de :• Un registre ou tableau de ventes et de dépenses, soutenu par les pièces justificatives• Des états financiers simplifiés, comprenant :• Un bilan simplifié• Un compte de résultat simplifié• Quatre notes annexes 2. Les entreprises au régime du bénéfice réel Les entreprises soumises au régime réel d’imposition doivent tenir une comptabilité d’engagement, c’est-à-dire une comptabilité qui prend en compte non seulement les règlements effectués mais aussi les engagements pris. Elles doivent produire :• Les états financiers du système normal de l’AUDCIF :• Le bilan• Le compte de résultat• Le tableau des flux de trésorerie• Les notes annexes• Un état des prestataires et salariés ayant travaillé durant l’année• Un état des clients et fournisseurs• La liste des bénéficiaires effectifs des fonds propres (généralement les associés ou actionnaires) A Retenir Le respect des obligations comptables est étroitement lié au régime fiscal choisi. Que l’entreprise soit soumise au régime synthétique ou au régime réel, la rigueur dans la tenue comptable est essentielle pour garantir la conformité fiscale et éviter les sanctions. Les pièces justificatives et documents comptables doivent être conservés durant une période minimale de dix ans pour répondre aux éventuelles vérifications de l’administration fiscale. Auteur : MANGASSOUBA Ibrahim – Consultant Formateur en Fiscalité d’EntrepriseContact : ibrahimmangassouba2020@gmail.com Apimali #dépassementdesoi, #courage, #résilience #Wilikijo #Wilikidjo WILIKIJO une entreprise qui a pour mission de promouvoir L’entrepreneuriat au Mali.

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5. Entrepreneur débutant ou aspirant entrepreneur : Les premiers pas administratifs et comptables des entreprises maliennes

Créer une entreprise au Mali nécessite le respect d’un certain nombre de formalités administratives, fiscales et comptables. Ces démarches sont essentielles pour assurer une gestion saine et légale de l’activité. Voici les principales étapes à suivre pour bien démarrer. 1. Immatriculation, fiscalité de départ et ouverture de compte bancaire Immatriculation au RCCM Toute entreprise souhaitant exercer légalement une activité au Mali doit être inscrite au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM). Cette immatriculation constitue l’acte de naissance juridique de l’entreprise, lui conférant une personnalité morale distincte de celle de ses fondateurs. La démarche peut être effectuée :• Auprès du Guichet Unique de l’Agence pour la Promotion des Investissements (API-Mali),• Ou directement au Tribunal de Commerce, par l’intermédiaire d’un notaire. Les documents généralement requis :• Statuts de la société (pour les formes sociétaires),• Pièces d’identité des fondateurs,• Adresse du siège social,• Capital social (pour les sociétés),• Certificat de résidence,• Casier judiciaire ou déclaration sur l’honneur,• Certificat de nationalité (pour les entreprises individuelles),• Autorisation d’exercice (pour les secteurs réglementés comme les BTP ou l’enseignement). Remarque : Le certificat d’immatriculation au NINA (Numéro d’Identification Nationale) est automatiquement délivré après l’insertion au RCCM. Obtention du NIF (Numéro d’Identification Fiscale) Dans les 10 jours suivant l’immatriculation au RCCM, l’entreprise doit effectuer une déclaration d’existence auprès de la Direction Générale des Impôts (DGI), en vue d’obtenir son Certificat d’Immatriculation Fiscale et son NIF. Ce numéro fiscal est obligatoire pour :• Accomplir ses obligations fiscales,• Émettre des documents légaux (factures, contrats…),• Être reconnu par l’administration. Important : La déclaration fiscale devient obligatoire dès la délivrance du NIF. Choix du régime fiscal de départ Le régime fiscal dépend du chiffre d’affaires estimé et de la nature de l’activité. On distingue principalement deux régimes :• Régime réel : destiné aux PME et grandes entreprises bien structurées.• Régime synthétique : adapté aux Très Petites Entreprises (TPE) dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur à 50 millions FCFA, hors professions libérales. Le choix du régime fiscal est stratégique car il détermine :• Le mode d’imposition,• Le niveau de formalisation requis,• Les relations avec les clients, fournisseurs, et l’administration fiscale. Ouverture d’un compte bancaire professionnel L’ouverture d’un compte bancaire au nom de l’entreprise est fortement recommandée, voire indispensable, pour toute entreprise légalement constituée. Avantages :• Séparation claire entre finances personnelles et professionnelles,• Crédibilité vis-à-vis des partenaires,• Base indispensable pour toute recherche de financement futur. Une entreprise sans compte bancaire fonctionne à l’aveugle et compromet sa pérennité. 2. Tenue de la comptabilité selon le SYSCOHADA La comptabilité est bien plus qu’une obligation légale. C’est un outil de pilotage essentiel pour le bon fonctionnement de l’entreprise. Systèmes comptables recommandés Au Mali, deux régimes comptables sont prévus selon la taille de l’entreprise :• Régime normal : pour les entreprises structurées,• Régime minimal : pour les TPE et certaines PME. Documents comptables à tenir L’entreprise doit produire et conserver :• Le livre-journal,• Le grand livre,• Le livre d’inventaire,• Les états financiers annuels : bilan, compte de résultat, tableau de flux de trésorerie, et annexes. Outils de gestion comptable• Tableurs Excel adaptés,• Logiciels comptables,• Ou recours à un expert-comptable ou un cabinet externe. 3. Conseils pratiques pour rester en conformité Voici quelques bonnes pratiques pour une gestion efficace et conforme aux exigences légales :• Conserver toutes les pièces justificatives : factures, reçus, relevés bancaires (pendant au moins 10 ans).• Suivre quotidiennement la trésorerie : encaissements et décaissements.• Respecter le calendrier fiscal : déclarer les taxes et impôts comme la TVA, ITS, CFE, TL, retenues à la source, patente, IS/IBIC…• Réaliser un inventaire annuel : pour connaître l’état réel des actifs et des dettes.• Maintenir un dossier administratif à jour : RCCM, NIF, statuts, contrats, décisions d’assemblée, dossiers du personnel, etc. En conclusion Lancer une entreprise au Mali demande rigueur et anticipation. La maîtrise des obligations administratives, fiscales et comptables dès le départ permet d’éviter de nombreux pièges.Et surtout, une idée d’entreprise bien structurée est la clé pour atteindre ses objectifs à moyen et long terme. Auteur : MANGASSOUBA Ibrahim – Consultant Formateur en Fiscalité d’EntrepriseContact : ibrahimmangassouba2020@gmail.com #Apimali #dépassementdesoi, #courage, #résilience #Wilikijo #Wilikidjo WILIKIJO une entreprise qui a pour mission de promouvoir L’entrepreneuriat au Mali.

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Brisé par le feu, élevé par la volonté : du chaos à la lumière, l’incroyable renaissance de W. Mitchell, l’homme qui a tout perdu pour tout gagner.

Une histoire vraie de courage et de renaissance Il roulait à vive allure, à 120 km/h sur l’autoroute, libre comme le vent sur sa moto 🏍️, lorsque tout a basculé. Un instant d’inattention, un simple regard sur le bas-côté, et le destin a frappé. Quand il tourna à nouveau les yeux vers la route, il ne lui restait qu’une seconde pour réagir. Une seconde… presque rien. Et pourtant, c’était presque trop tard. Le poids lourd devant lui avait freiné brutalement, sans prévenir. Dans un réflexe désespéré, il tenta d’esquiver le choc. Sa moto glissa, raclant l’asphalte dans un vacarme effrayant, avant de s’encastrer sous le camion. Puis, le drame s’amplifia : le bouchon du réservoir sauta, l’essence se répandit… et s’enflamma. Il n’eut plus conscience de rien.La scène suivante, c’est un lit d’hôpital. Une douleur insupportable. Un corps figé. Une respiration difficile. Trois quarts de son corps carbonisés, brûlures au troisième degré. Le genre de blessures qui brisent une vie.Mais il n’a pas lâché. Pas lui. Il a refusé d’abandonner. La vie frappe encore… mais il reste debout Contre toute attente, il a recommencé à vivre, à travailler, à se reconstruire. Jusqu’au jour où, de nouveau, le sort s’est acharné : un accident d’avion. Et cette fois, le verdict est encore plus cruel : hémiplégique. Une moitié du corps paralysée. Et pourtant… il est toujours debout. Mentalement. Moralement. Vitalement. W. Mitchell : un nom, une leçon de vie Cet homme, c’est W. Mitchell. Aujourd’hui coach, conférencier motivateur, entrepreneur à succès… et véritable légende vivante.À plus de 80 ans, il vit dans le Colorado, entouré d’amour, de respect, et d’une force intérieure presque surhumaine.Malgré ses cicatrices visibles, malgré la douleur permanente, il a connu plus de succès, de bonheur et d’amour que la plupart d’entre nous oseraient rêver.Il a noué des relations avec les personnalités les plus influentes des États-Unis.Il est devenu millionnaire grâce à ses affaires.Il s’est présenté au Congrès, avec un slogan devenu mythique : « Élisez-moi, ça vous changera de tous ces visages angéliques. » Et ce n’est pas tout. Il a aussi eu une relation profonde et extraordinaire avec une femme formidable. Il a même mené une campagne pour devenir vice-gouverneur du Colorado. Avec le sourire. La grande leçon W. Mitchell aurait pu se considérer comme maudit. Mais il a choisi une autre voie : celle de la résilience, du courage, et de la victoire sur soi.Il est la preuve vivante que même les pires tragédies peuvent devenir le tremplin d’une grandeur inespérée. Alors toi qui lis ces lignes… Peu importe ce que tu traverses. Peu importe à quel point la vie semble injuste.Rappelle-toi cette vérité : tu es plus fort que tu ne le crois.Et parfois, la douleur est le début d’un tout nouveau chapitre. dépassementdesoi, #courage, #résilience #Wilikidjo #WILIKIJO WILIKIJO une entreprise qui a pour mission de promouvoir L’entrepreneuriat au Mali.

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4 . Entrepreneur débutant ou aspirant entrepreneur : Comprendre la différence entre Chiffre d’Affaires, Marge et Rentabilité – les clés de la performance financière

Dans le monde de l’entrepreneuriat, il est fondamental de bien maîtriser certaines notions financières pour assurer la pérennité et la croissance de son activité. Parmi elles, trois indicateurs sont souvent mal compris ou confondus : le chiffre d’affaires, la marge, et la rentabilité. Pourtant, chacun joue un rôle distinct dans l’évaluation de la santé financière d’une entreprise. Cet article a pour but d’expliquer ces notions de manière simple et concrète, afin d’aider les jeunes entreprises à mieux piloter leur performance. 1. Le Chiffre d’Affaires (CA) Le chiffre d’affaires représente le total des ventes de biens ou de services réalisées par une entreprise sur une période donnée (mois, trimestre, année). C’est un indicateur de volume : il montre combien l’entreprise a vendu, mais ne dit rien sur ce qu’elle a gagné réellement. Par exemple, une entreprise peut générer du chiffre d’affaires à partir de plusieurs sources :• Les abonnements ou services récurrents ;• La vente de produits physiques ou numériques ;• Les prestations de service ;• Les revenus publicitaires ou sponsorings. NB : Le chiffre d’affaires ne tient pas compte des coûts engagés pour produire ou vendre. Il ne faut donc pas le confondre avec le bénéfice. 2. La Marge : Brute et Nette La marge permet de savoir combien l’entreprise gagne réellement sur ce qu’elle vend. On distingue généralement deux types de marge : a. La Marge Brute Elle correspond à la différence entre le chiffre d’affaires et le coût direct des produits ou services vendus (matières premières, fabrication, transport lié à la production, etc.). Exemple :Un produit est vendu à 5 000 F CFA.Son coût de production est de 3 000 F CFA.→ Marge brute = 2 000 F CFA. b. La Marge Nette Elle tient compte de toutes les charges de l’entreprise : salaires, loyers, frais de marketing, outils numériques, impôts, etc. Elle reflète donc le profit global. Suite de l’exemple :Si l’entreprise a 1 500 F CFA de charges supplémentaires par vente,→ Marge nette = 500 F CFA. Résumé :• Marge brute = rentabilité d’un produit.• Marge nette = rentabilité de l’entreprise entière. 3. La Rentabilité La rentabilité est la capacité de l’entreprise à générer des bénéfices après avoir couverts tous ses coûts (fixes et variables). Une entreprise peut avoir un chiffre d’affaires élevé mais ne pas être rentable si ses dépenses sont mal maîtrisées. Pourquoi surveiller la rentabilité ? Parce que seule une entreprise rentable peut :• Se développer durablement,• Résister aux imprévus,• Attirer des partenaires ou investisseurs. Comment améliorer sa rentabilité ? Voici quelques leviers pour renforcer la rentabilité de votre entreprise :• Augmenter les marges : en ajustant les prix de vente ou en réduisant les coûts de production.• Réduire les coûts fixes : loyer, abonnements, charges inutiles…• Optimiser les coûts variables : transport, emballage, sous-traitance.• Calculer le seuil de rentabilité : c’est le montant minimum de chiffre d’affaires à atteindre pour ne pas être en perte. En résumé : En conclusion Pour une jeune entreprise, comprendre et maîtriser les notions de chiffre d’affaires, marge et rentabilité est indispensable pour prendre de bonnes décisions financières. Il ne suffit pas de vendre beaucoup : il faut vendre intelligemment, en gardant toujours un œil sur ce que l’entreprise gagne réellement. dépassementdesoi, #courage, #résilience #Wilikidjo #EntrepreneuriatParExcellence #WILIKIJO #DG #PDG #CEO #OHADA #Gérant #Exploitant WILIKIJO une entreprise qui a pour mission de promouvoir L’entrepreneuriat au Mali.

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#3 . Entrepreneur débutant ou aspirant entrepreneur : Comprendre le capital social et la répartition des pouvoirs dans une entreprise

Lorsqu’on décide de créer une entreprise, il ne suffit pas d’avoir une idée brillante : il faut aussi poser des bases juridiques, financières et organisationnelles solides. Parmi ces fondations, le capital social et les parts sociales jouent un rôle central. Voici un guide simple pour comprendre leur fonctionnement, ainsi que la répartition des rôles dans une entreprise. 1. Qu’est-ce que le capital social ? Le capital social représente la somme des apports (en argent, en nature ou en industrie) que les associés ou actionnaires s’engagent à verser lors de la création de l’entreprise. Ce montant est voté et fixé dès le départ pour permettre le démarrage des activités. Exemple :Supposons qu’une entreprise ait besoin de 10 000 000 FCFA pour se lancer. Cette somme devient le capital social. 2. Les parts sociales : une clé de répartition Si plusieurs personnes décident de créer l’entreprise ensemble, chacun contribue selon ses capacités financières. Leur participation est représentée sous forme de parts sociales, c’est-à-dire des titres de propriété sur une portion du capital. Exemple de répartition :• Personne A : 5 000 000 FCFA → Actionnaire majoritaire• Personne B : 3 000 000 FCFA• Personne C : 2 000 000 FCFA Il est aussi tout à fait possible qu’une seule personne finance la totalité du capital social, et possède donc 100 % des parts sociales. 3. Actionnaire majoritaire : quel pouvoir ? L’actionnaire majoritaire est celui qui détient la plus grande part du capital social. Cependant, il est important de savoir que ce n’est pas forcément lui qui dirige l’entreprise au quotidien. 4. PDG, DG, et fonctions opérationnelles Le Président-Directeur Général (PDG) ou le Directeur Général (DG) est la personne désignée pour gérer le fonctionnement de l’entreprise. Son rôle est opérationnel : il prend les décisions courantes, gère les équipes, pilote les activités et met en œuvre la stratégie définie. Ce poste doit être confié à une personne compétente, capable de comprendre tous les aspects de l’entreprise et de la faire évoluer. Le PDG ou DG agit selon un plan directeur approuvé par tous les actionnaires. 5. Qui prend les grandes décisions ? Même si le PDG gère au quotidien, certaines décisions importantes nécessitent l’accord du ou des actionnaires :• Changement de direction• Crise majeure• Fusion ou investissement massif• Établissement ou modification du plan stratégique Dans ces cas-là, l’actionnaire majoritaire a le dernier mot, toujours dans l’intérêt de l’entreprise et des parties prenantes. 6. Le rôle de l’administrateur indépendant Pour renforcer la gouvernance, une entreprise peut désigner un administrateur indépendant. Ce dernier a pour mission de contester ou d’encadrer les décisions qui pourraient nuire à l’entreprise. Son objectif : défendre l’intérêt collectif, et non celui d’un individu. 7. Vers une gouvernance organisée : le conseil d’administration Lorsque l’entreprise grandit et adopte un statut plus complexe (comme une SA – Société Anonyme), elle peut mettre en place un conseil d’administration. Ce conseil regroupe :• Les actionnaires principaux• Le PDG / DG• Des administrateurs indépendants Ensemble, ils élisent un Président du Conseil d’Administration (PCA), garant d’un fonctionnement équilibré. 8. Une réalité à changer : culture d’entreprise et pouvoir absolu Dans certaines pratiques courantes, l’actionnaire majoritaire pense pouvoir tout diriger :• Il impose son nom à l’entreprise• Il choisit seul le logo et les couleurs• Il nomme des membres de sa famille à tous les postes• Il gère personnellement la comptabilité… Résultat : une gouvernance opaque, des conflits internes, et souvent… l’échec à moyen terme. Apprenons à structurer nos entreprises Construire une entreprise solide, ce n’est pas imposer son pouvoir, c’est mettre en place un système où les rôles sont clairs, les responsabilités partagées, et l’intérêt collectif prioritaire. Formons-nous, structurons-nous, pour créer des entreprises capables de durer au-delà de notre existence. dépassementdesoi, #courage, #résilience #Wilikidjo #EntrepreneuriatParExcellence #WILIKIJO #DG #PDG #CEO #OHADA #Gérant #Exploitant WILIKIJO une entreprise qui a pour mission de promouvoir L’entrepreneuriat au Mali.

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Entrepreneur débutant ou aspirant entrepreneur : DG, PDG, CEO, Gérant, Exploitant; quelle est la vraie signification de ces titres ?

Dans le monde de l’entrepreneuriat, il est courant d’entendre des appellations telles que DG, PDG, CEO, gérant ou encore exploitant. Pourtant, ces titres sont souvent utilisés à tort, sans tenir compte de leur signification juridique réelle. Il est donc important de faire la lumière sur ces appellations, surtout à la lumière des dispositions de l’OHADA (Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires), qui encadrent le droit des sociétés dans plusieurs pays africains, dont le Mali. Pourquoi ces distinctions sont-elles importantes ? Chaque statut juridique d’entreprise correspond à un mode d’organisation précis, avec des responsabilités spécifiques pour le ou les dirigeants. Les titres ne sont pas choisis au hasard : ils sont définis par la loi et dépendent du type de société créé. Mal utiliser un titre peut donc prêter à confusion, voire à des erreurs dans les documents officiels ou fiscaux. 1. Les Entreprises Individuelles : le titre d’Exploitant Dans le cas d’une entreprise individuelle, c’est-à-dire une activité exercée en nom propre sans personnalité juridique distincte, le dirigeant porte le titre d’“exploitant” (ou entrepreneur individuel). À retenir : Une personne physique à la tête d’une entreprise individuelle ne doit pas s’appeler DG ou PDG, car ces appellations sont réservées aux sociétés. Le terme correct est “exploitant”. 2. Les SARL, SARLU, SNC et SCS : le titre de Gérant Dans les sociétés suivantes :• SARL (Société À Responsabilité Limitée),• SARLU (SARL Unipersonnelle),• SNC (Société en Nom Collectif),• SCS (Société en Commandite Simple), Le ou les dirigeants portent le titre de gérant. Le gérant est la personne physique (ou parfois morale) nommée pour représenter la société et en assurer la gestion quotidienne, dans les limites définies par les statuts. Exemple : Un entrepreneur à la tête d’une SARL ne devrait pas se faire appeler PDG, mais gérant. 3. Les Sociétés Anonymes (SA ou SAS) : les titres de PDG, DG, PCA C’est dans le cadre des sociétés anonymes (SA) ou parfois dans les SAS (sociétés par actions simplifiées) qu’on retrouve les appellations comme PDG, DG ou PCA. Selon l’acte uniforme de l’OHADA :• Une SA avec conseil d’administration peut être dirigée :• soit par un Président-Directeur Général (PDG),• soit par un Président du Conseil d’Administration (PCA) et un Directeur Général (DG). Le PDG cumule les fonctions de PCA et de DG, il préside donc le conseil d’administration et assure également la gestion exécutive. Capital minimum d’une SA :• 10 millions FCFA pour les SA classiques ;• 100 millions FCFA pour les SA qui font appel public à l’épargne. 4. CEO : un terme anglo-saxon équivalent à DG ou PDG CEO signifie Chief Executive Officer. C’est une appellation d’origine anglo-saxonne qui désigne le principal dirigeant d’une entreprise. Selon les pays, ce titre correspond :• soit au Directeur Général (DG),• soit au Président-Directeur Général (PDG). Le terme CEO est souvent utilisé dans les environnements internationaux ou dans les startups pour donner un aspect moderne ou global, mais il n’a pas de reconnaissance juridique dans les textes OHADA. Son usage reste donc symbolique ou marketing, et ne remplace pas les appellations juridiques officielles. Conclusion : choisissez le bon titre selon votre statut juridique Voici un récapitulatif simple : Conseil aux entrepreneurs : Adoptez un titre conforme à la forme juridique de votre entreprise. Cela renforcera votre crédibilité, facilitera vos démarches administratives, et évitera toute confusion avec les partenaires ou les institutions. Apimali #dépassementdesoi, #courage, #résilience #Wilikidjo #EntrepreneuriatParExcellence #WILIKIJO #DG #PDG #CEO #OHADA #Gérant #Exploitant WILIKIJO une entreprise qui a pour mission de promouvoir L’entrepreneuriat au Mali.

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LA MORT N’A PAS VOULU DE MOI : L’incroyable leçon de vie de Nick Vujicic

Parfois, la vie semble cruelle, injuste, impitoyable. Parfois, on regarde notre reflet et on ne voit qu’un tas de manques, de failles, de douleurs. Et pourtant… il existe des âmes qui, malgré l’ouragan intérieur, choisissent de se lever. D’aimer la vie. De l’inspirer. C’est l’histoire de Nicholas James Vujicic, connu sous le nom de Nick Vujicic, un Australien né avec le syndrome Tetra-Amelia, une maladie extrêmement rare qui se traduit par l’absence totale de bras et de jambes. Oui, aucun bras. Aucune jambe. Aucun appui. Juste une volonté de vivre… et un cœur immense. Le cri silencieux d’un enfant À seulement 8 ans, Nick pense déjà à mourir. À se libérer d’un corps qu’il ne comprend pas, d’un regard que les autres fuient ou ridiculisent. Les moqueries de ses camarades, l’indifférence sociale, le rejet parfois même involontaire : tout cela pèse. Trop. Un jour, il décide d’en finir. Il se glisse dans l’eau, prêt à se noyer. Prêt à se taire à jamais. Mais une pensée, une seule, le retient : “Et si je faisais souffrir ma famille plus encore que moi-même ?” Ce jour-là, la mort ne veut pas de lui. Ce jour-là, Nick ne meurt pas… il renaît. La révélation qui change tout Plus tard, sa mère lui tend un simple article de journal, racontant l’histoire d’un autre homme, lourdement handicapé, mais vivant pleinement. Une étincelle jaillit. Nick comprend qu’il n’est pas seul, qu’il n’est pas une erreur de la nature. Il voit qu’il peut devenir bien plus qu’un “handicapé” : il peut devenir un exemple. Et il commence à remercier Dieu. Oui, à remercier malgré tout. Car au fond de lui, il devine une mission : être une source d’inspiration pour les autres. Le monde découvre un géant Nick ne s’arrête plus. Il étudie, il travaille, il lutte. Et il réussit. À 21 ans, il obtient son diplôme en comptabilité et planification financière. Mais ce n’est que le début… Aujourd’hui, Nick Vujicic est :• Conférencier international : il parcourt le monde, parlant devant des foules de milliers de personnes.• Prédicateur : il partage sa foi, son amour, sa lumière.• Chef d’entreprise : il a fondé sa propre structure pour impacter des vies.• Marié et père de 4 enfants : oui, il a fondé une famille, et il aime avec tout ce qu’il est. Il vit sans bras ni jambes, mais il embrasse la vie avec tout son cœur. Et toi, qu’attends-tu ? Quand un homme privé de tout a eu le courage de prendre sa vie en main… Toi, avec ton corps entier, ta tête sur tes épaules, tes rêves encore possibles… qu’est-ce qui te retient ? Il est facile de se plaindre, de procrastiner, de dire “je n’y arriverai jamais”. Mais chaque jour est un cadeau. Chaque souffle est une promesse. Et parfois, ce qu’il te manque n’est pas un miracle… mais une décision. Tu as le choix : subir ou rebondir. Survivre ou vivre. Abandonner ou te battre. Nick Vujicic n’a pas attendu que la vie soit facile pour l’aimer. Il a décidé de devenir un phare pour les autres, même sans bras pour l’allumer. Et toi ? Que vas-tu faire de ta lumière ? Nick Vujicic, #histoireinspirante, #handicap, #motivation, #dépassementdesoi, #courage, #résilience #Wilikijo #Wilikidjo WILIKIJO une entreprise qui a pour mission de promouvoir L’entrepreneuriat au Mali.

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100 Millions de Chiffre d’Affaires ne font pas de toi un entrepreneur solide

Ce n’est pas parce que ton entreprise a encaissé 100 millions de F CFA de chiffre d’affaires que tu peux te permettre de puiser dedans sans réfléchir.La réalité des chiffres est tout autre, et elle peut être brutale si tu ne la maîtrises pas. Laisse-moi te montrer concrètement ce que signifie réellement ce fameux chiffre d’affaires. Les apparences sont trompeuses Tu as vendu pour 100.000.000 F CFA. Bravo, c’est ton Chiffre d’Affaires (C.A.). Mais attention : rien n’a encore été gagné. Pour atteindre ce chiffre, tu as dû acheter des marchandises, payer des fournisseurs, des matières premières, etc. Coût total des achats : 65.000.000 F CFA. Ce qui te laisse une marge commerciale de : 100M – 65M = 35.000.000 F CFA, soit 35 % de ton chiffre d’affaires.Pas mal, mais ce n’est toujours pas ton bénéfice. Les charges fixes ne pardonnent pas Ensuite, viennent les frais généraux : loyer, électricité, abonnements, transport, etc.Même sans vendre, tu dois les assumer. Disons que tes charges fixes s’élèvent à 5.000.000 F CFA. 35M – 5M = 30.000.000 F CFA.C’est ta Valeur Ajoutée, c’est-à-dire ce que tu as vraiment injecté dans l’économie du pays. Les charges sociales et fiscales entrent en jeu Tu dois encore payer les salaires, impôts, CNSS, patente, etc.On estime ces charges à 10.000.000 F CFA. 30M – 10M = 20.000.000 F CFA.C’est ton Excédent Brut d’Exploitation (EBE), ton résultat brut d’exploitation. Et l’usure de ton matériel ? Ton entreprise fonctionne grâce à des équipements, des véhicules, des machines…Et ces biens perdent de la valeur : c’est ce qu’on appelle l’amortissement. Prévoir un remplacement, c’est une nécessité : disons 5.000.000 F CFA par an. 20M – 5M = 15.000.000 F CFA.C’est ton Résultat d’Exploitation (REX). Et les dettes ? Tu as contracté un crédit ou fait entrer un investisseur ? Il y a des intérêts à rembourser, évalués à 2.000.000 F CFA. 15M – 2M = 13.000.000 F CFA.C’est ton Résultat avant impôts. L’État prend sa part L’impôt sur les sociétés est de 33 %, soit 4.290.000 F CFA. 13M – 4.29M = 8.710.000 F CFA.C’est ton Résultat Net, ton vrai bénéfice disponible. Mais souviens-toi : l’amortissement de 5M n’est pas une sortie d’argent, c’est une forme d’épargne. Donc, ta Capacité d’Autofinancement (CAF) est : 8.71M + 5M = 13.710.000 F CFA RÉSUMÉ DES CHIFFRES : Et maintenant, le piège… Tu vois que “le compte est plein” et tu décides de te faire plaisir. Tu retires 3 fois 5.000.000 F CFA, soit 15M F CFA, de la caisse pour “vivre un peu”… Tu viens de retirer plus que ton bénéfice réel.Tu as dépouillé ton entreprise. Et tu t’étonnes ensuite qu’elle n’avance pas ?En vérité, tu ne pouvais retirer que 5 millions dans les 8 millions de bénéfice net, pour rester viable. Le pire ?Souvent, tu ne fais même pas ces calculs.Tu encaisses 100 millions, tu enlèves les achats, salaires, fournisseurs, et ce qui reste, tu crois que c’est ton bénéfice… C’est naïf. Et après, tu cries : “Les banques ne soutiennent pas les jeunes”,“Les gens ne croient pas en nous”… Non, frère.Tu as juste confondu ta poche avec celle de ton entreprise. MORALITÉ ENTREPRENEURIALE #Wilikijo WILIKIJO une entreprise qui a pour mission de promouvoir L’entrepreneuriat au Mali.

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La longévité : un plan bien établi ou le fruit du hasard ? Certaines personnes, selon leur groupe sanguin, vieilliraient plus lentement que d’autres ???

Le groupe sanguin peut-il influencer notre longévité ? Une récente étude japonaise relance le débat sur le lien entre biologie et vieillissement. Alors que la génétique et l’hygiène de vie sont largement reconnues comme des piliers de la longévité, certains chercheurs s’intéressent désormais à une variable souvent négligée : le groupe sanguin. Un indicateur de compatibilité… mais pas seulement Le groupe sanguin est déterminé par la présence ou l’absence de certains antigènes à la surface des globules rouges. Bien connu pour son rôle dans les transfusions sanguines, les greffes d’organes ou encore le suivi de grossesse, ce marqueur biologique pourrait bien cacher d’autres secrets. Depuis quelques années, les scientifiques s’intéressent à l’éventuelle influence des groupes sanguins sur divers aspects de la santé : susceptibilité aux infections, risques cardiovasculaires, digestion, et même espérance de vie. Une étude japonaise apporte aujourd’hui un nouvel éclairage sur cette dernière hypothèse. Le groupe B : un facteur de longévité ? Des chercheurs de la Faculté de médecine de l’Université Keio à Tokyo ont analysé les groupes sanguins de 269 centenaires âgés de 100 à 109 ans, comparés à plus de 7 000 témoins de tous âges résidant également dans la région de Tokyo. Leur conclusion : les individus du groupe sanguin B sont proportionnellement plus nombreux parmi les centenaires. Ce constat statistique a de quoi intriguer. Pourquoi les personnes du groupe B vivraient-elles plus longtemps ? L’étude ne tranche pas. Elle n’établit pas de lien de causalité, mais soulève une corrélation intéressante, potentiellement révélatrice d’un facteur biologique encore mal compris. Le groupe B serait-il le secret d’une vie longue et en bonne santé ? Pas si vite. Une interprétation prudente Pour le Dr Christophe de Jaeger, gérontologue et spécialiste du vieillissement, il faut faire preuve de prudence. “Les chercheurs japonais ont simplement observé qu’il y avait une surreprésentation du groupe sanguin B parmi les centenaires”, explique-t-il. Cela ne signifie pas que ce groupe ralentit le vieillissement. Il pourrait tout aussi bien s’agir d’un épiphénomène, autrement dit d’un hasard statistique sans signification biologique profonde. Il rappelle également que de nombreux autres facteurs — environnement, alimentation, activité physique, prédispositions génétiques — ont un impact bien plus démontré sur la longévité. Et si le vrai candidat était le groupe O ? Paradoxalement, le groupe sanguin O attire aussi l’attention des scientifiques. Ce groupe présente une particularité génétique liée au facteur de Von Willebrand, un composant essentiel de la coagulation sanguine. Certaines personnes du groupe O souffrent d’un déficit important de ce facteur, les exposant à des risques hémorragiques. Mais chez d’autres, le déficit est minime et produit un léger effet anticoagulant naturel. Ce détail n’est pas anodin : les maladies cardiovasculaires étant la première cause de mortalité dans le monde, cet effet antiagrégant pourrait avoir un rôle protecteur, prolongeant la vie en limitant les risques d’accidents cardiovasculaires. Ce que dit (et ne dit pas) la science Pour l’instant, aucune étude ne permet d’affirmer avec certitude que tel ou tel groupe sanguin influence directement le processus de vieillissement. Les données disponibles suggèrent des pistes de recherche, mais en aucun cas des certitudes. Ce que l’on peut affirmer en revanche, c’est que la longévité ne dépend jamais d’un seul facteur. Être du groupe B n’est pas un passeport pour vivre centenaire. Il s’agit d’une pièce de plus dans le vaste puzzle de la biologie humaine, et certainement pas de la clé unique de la longévité. Votre groupe sanguin pourrait, dans une certaine mesure, influencer votre espérance de vie, mais il reste loin derrière les piliers éprouvés que sont une alimentation équilibrée, l’activité physique, une bonne hygiène de vie, et un environnement sain. La génétique a son mot à dire, bien sûr — mais le vieillissement est un phénomène complexe, multifactoriel, et encore largement mystérieux. Quant au groupe B, il n’est peut-être pas le secret de la jeunesse éternelle… mais il mérite d’être étudié de plus près. #Santé #Génétique #Wilikijo WILIKIJO une entreprise qui a pour mission de promouvoir L’entrepreneuriat au Mali.

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